Réalisation d’un portrait de la rappeuse (35’).

Casque vissé sur les oreilles, cheveux peroxydés et silhouette toujours plus grande que les autres. C’est ce qui marque quand on rencontre “Lala”. Son nom de scène vient de son prénom ivoirien, Lauré et “&ce” de Ace, un service gagnant au tennis ! Lala&ce vit entre deux mondes qui s’entremêlent, s’enlacent et parfois, se tournent le dos. Dans la vie, Mélanie a un pied en Côte d’Ivoire, du côté de sa maman, un autre à Lyon, du côté de chez son père. Elle grandit entre la “street” et le très huppé lycée Foch, de Lyon. Qu’elle navigue entre le rap, la mode ou plus récemment, le cinéma (Chien 51 de Cédric Jimenez), l’industrie veut souvent l’enfermer dans une image “androgyne” qui ne lui correspond pas vraiment. Ce film va lui redonner une voix, non pas celle qu’elle a longtemps voulu plus féminine, non... Il va lui rendre les rênes de son récit, loin des représentations que les médias renvoient souvent d’elle.